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Salaires des profs : la direction n’est pas à une contradiction près

Chères et chers collègues,

Le regroupement des grandes universités de recherche du Canada (U15) est le marché concurrentiel naturel de l’Université de Montréal et sa haute direction ne manque pas une occasion de recourir à cet outil de comparaison (udemnouvelles), afin de célébrer notre quatrième position en matière d’obtention de subventions de recherche. Paradoxalement, le corps professoral de l’Université de Montréal est à l’heure actuelle le moins bien payé du U15.

À la table de négociation, lorsqu’il est question de salaires, l’employeur refuse d’utiliser ce cadre de référence.  Pourtant, le traitement salarial des officiers de l’Université de Montréal, lui, se base sur ce cadre : le Règlement relatif aux conditions de travail des officiers de l’Université de Montréal prévoit en effet que les officiers doivent être payés selon la médiane du marché de référence des grandes universités canadiennes (U15) afin de «[r]econnaître la valeur et la performance de son personnel en accordant une rémunération à la fois mobilisante, juste et équitable, et aussi permettre un cheminement professionnel stimulant». Pour quelles raisons, les règles doivent-elles être différentes pour les professeur∙e∙s et ne pas être mobilisantes, justes et équitables? Que doit-on en comprendre? 

Nous remercions les collègues qui se sont présenté∙e∙s en grand nombre à l’assemblée générale extraordinaire du 8 novembre dernier. Continuons! La mobilisation de l’ensemble des membres est cruciale et nous comptons sur vous.

Restez à l’affût!

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

*Le diaporama-bilan fait l’économie de l’ensemble des explications fournies par le Comité de négociation séance tenante. Cliquez ici pour y accéder.

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Négociation : vers un vote de grève

Chères et chers collègues,

Aujourd’hui, le 8 novembre, lors d’une séance extraordinaire de l’Assemblée générale à laquelle un nombre record de personnes s’est inscrit (plus de 600), près de 450 membres étaient présent·e·s, ce malgré un problème technique d’accès à Zoom en début de séance.

En réaction aux refus répétés de nos demandes et aux offres et demandes de la direction de l’Université de Montréal, comme rapporté dans le bilan du Comité de négociation*, la résolution ci-dessous a été adoptée à la majorité (96%).

Cette résolution est indicative de l’impatience grandissante des membres, fortement exprimée et palpable aujourd’hui, au sujet des offres, salariales et normatives, jugées totalement inacceptables. Elle rappelle également que les négociations avancent beaucoup trop lentement, malgré la résolution récente du Conseil syndical.

Attendu que le SGPPUM et la direction de l’Université de Montréal ont amorcé la négociation de la convention collective des professeur·e·s et professeur·e·s sous octroi en décembre 2022;

Attendu que dès le début des négociations, le SGPPUM a déposé ses demandes relevant des clauses normatives;

Attendu que le SGPPUM a déposé, en septembre 2023, une demande d’augmentation salariale de 6% par année sur 5 ans;

Attendu que les demandes normatives et salariales du SGPPUM sont légitimes, bien documentées et soutenues par les membres; 

Attendu que la direction de l’Université refuse de reconnaître les besoins de soutien à la tâche professorale et de diminution de la surcharge de travail;

Attendu que la direction de l’Université refuse d’accéder à des demandes en lien avec la reconnaissance de l’encadrement et la qualité de l’enseignement ainsi que de la recherche;

Attendu que la direction de l’Université fait des demandes qui restreignent les droits des professeur·e·s et qui entravent leur progression en carrière; 

Attendu que la direction de l’Université a répondu aux demandes d’augmentation salariale par une offre sur sept ans : 2% en 2022 et l’équivalent, pour les autres années, du pourcentage d’indexation des échelles consenties par le Gouvernement du Québec aux employés du réseau de l’enseignement supérieur, conformément aux règles budgétaires applicables à ce réseau pour l’année visée;

Attendu que cette offre salariale est loin de prendre en considération l’inflation et le rattrapage salarial par rapport aux quinze principales universités de recherche au Canada (U15);

Attendu que qu’il y a eu 28 séances de négociation depuis décembre 2022;

Attendu que les réponses globales de la direction de l’Université sont encore loin d’être à la hauteur de la contribution du corps professoral à la mission universitaire, en comparaison avec les conditions de travail qui prévalent dans des universités comparables, tant québécoises que canadiennes;

Attendu que le Conseil syndical a adopté à l’unanimité, le 17 octobre, une résolution témoignant de l’exaspération grandissante des délégué·e·s au sujet des offres de la direction de l’Université, tant salariales que normatives, ainsi que du rythme de la négociation;

Il est résolu que l’Assemblée générale :
·       réitère sa confiance pleine et entière en son Comité de négociation;
·       déplore la lenteur des négociations;
·       trouve inacceptables les refus répétés de la direction de l’Université des demandes normatives formulées par le SGPPUM;
·       s’indigne de l’offre salariale et des demandes faites par la direction de l’Université;
·       invite la direction de l’Université à adopter, dans le cadre de la présente négociation, une attitude constructive qui vise la valorisation et le respect du travail professoral, ainsi que l’amélioration des conditions de travail des professeur·e·s dans l’intérêt de la mission de l’Université;
·       exige que les principes de collégialité et de participation soient absolument intégrés aux dispositions générales de la convention collective;
·       demande au Comité exécutif du SGPPUM de tenir une assemblée générale avant la fin du trimestre afin d’adopter un mandat de grève, à moins d’une entente globale à la table de négociation.
 
Les « Attendus » font partie intégrante de la présente résolution.

Nous sommes déjà à pied d’œuvre pour préparer une telle assemblée. Vous recevrez une convocation très prochainement.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

*Le diaporama-bilan fait l’économie de l’ensemble des explications fournies par le Comité de négociation séance tenante. Cliquez ici pour y accéder.

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Résolution Violence au Proche-Orient et libertés universitaires

Chères et chers collègues,

Nous vous faisons part de cette résolution qui a été adoptée à l’unanimité par le Comité exécutif à sa séance du 18 octobre dernier.

Le SGPPUM soutient sans équivoque les libertés universitaires de ses membres. Ces libertés comprennent le droit de mener des recherches et des
enquêtes ouvertes dans une quête honnête de la connaissance, à l’abri de la censure institutionnelle, y compris celle du gouvernement.

Le SGPPUM reconnaît que le fait d’échapper à la censure politique et institutionnelle est particulièrement crucial en temps de guerre et de conflit, où les voix savantes constituent un correctif important aux campagnes de désinformation généralisées.

Le SGPPUM soutient les initiatives antiracistes et décoloniales dans les établissements d’enseignement québécois et canadiens et s’oppose au racisme anti-palestinien, à l’antisémitisme et à l’islamophobie, ainsi qu’à toutes les formes de racisme et de haine.

Nous nous efforcerons de veiller à ce que nos membres ne fassent pas l’expérience du sectarisme et de la haine dans nos salles de classe et sur nos campus.

Nous nous engageons à exiger que soit garantie la sécurité de toutes et de tous les universitaires pris·e·s pour cible en raison de leurs études et de leur
engagement politique.

Nous demandons à nos institutions de mettre en œuvre des mesures pour protéger nos membres.

Le SGPPUM reconnaît que ces attaques ciblées contre les universitaires ont un effet dissuasif sur les libertés universitaires de nos membres dans la salle
de classe, dans leurs recherches et, plus largement, dans les activités et engagements politiques menés ou exprimés sur le campus. Ces tactiques
répressives doivent être remises en question et les universitaires doivent être libérés de toute forme de récrimination et de harcèlement pouvant survenir en raison de la nature de leurs recherches.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Négociation : le Conseil syndical réplique à une offre patronale

Chères et chers collègues,

Hier, le 17 octobre, lors d’une séance extraordinaire du Conseil syndical réunissant plus de la moitié de ses membres, la résolution ci-dessous a été adoptée à l’unanimité en réaction à l’offre salariale déposée par la direction de l’Université de Montréal. Cette résolution montre bien l’impatience grandissante des délégué·e·s au sujet des offres, salariales et normatives, jugées nettement insuffisantes. Elle rappelle également que les négociations avancent trop lentement, malgré le travail impeccable du comité de négociation du SGPUM.

Attendu que le SGPPUM et la direction de l’Université de Montréal ont amorcé les négociations de la convention collective des professeur·e·s en décembre 2022 ;

Attendu que depuis cette date, il y a eu 24 séances de négociation ;  

Attendu qu’en septembre le SGPPUM a déposé une demande d’augmentation salariale de 6% par année sur 5 ans ;  

Attendu que le SGPPUM a déposé des demandes salariales et normatives légitimes, bien documentées, et soutenues par les membres ;  

Attendu que la direction de l’Université persiste à refuser de reconnaître les besoins de soutien à la tâche professorale et de diminution de la surcharge de travail ;

Attendu que la direction de l’Université, dans sa réponse au sujet des conditions normatives, continue de refuser des demandes en lien avec la reconnaissance du travail professoral et la qualité de l’enseignement ainsi que de la recherche ;  

Attendu que la direction de l’Université a fait des demandes qui restreignent les droits du corps professoral ;   

Attendu que le vendredi 13 octobre, la direction l’Université a répondu aux demandes d’augmentation salariale par une offre de 2% en 2022, soit nettement en dessous du taux d’inflation, et pour les autres années, l’équivalent de la politique salariale gouvernementale ;  

Attendu que les réponses globales de la direction de l’Université sont encore loin d’être à la hauteur de la contribution du corps professoral à la mission universitaire, si on compare avec les conditions de travail qui prévalent dans des universités comparables, québécoises et canadiennes ;  

Il est résolu que le Conseil syndical :  

réitère sa confiance pleine et entière en son Comité de négociation ;

déplore la lenteur des négociations ;

s’indigne de la première offre salariale faite par la direction de l’Université, qu’il considère insultante et méprisante envers le corps professoral ;

invite la direction de l’Université à adopter, dans le cadre des présentes négociations, des attitudes et approches constructives qui visent la valorisation et le respect du travail professoral et l’amélioration des conditions de travail des professeur·e·s dans l’intérêt commun et la mission sociale de l’Université ;

demande au Comité exécutif de convoquer rapidement une Assemblée générale.

Les « Attendus » font partie intégrante de la présente résolution  

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Le SGPUM dépose des demandes salariales légitimes

Chères et chers collègues,

À l’issue de plusieurs séances de négociation portant sur les clauses normatives, le SGPUM a déposé ses demandes salariales le 21 septembre dernier. À travers les derniers Infos-négo et communiqués, nous avons partagé avec vous les grandes lignes de l’argumentaire qui structure le caractère tout à fait raisonnable et légitime de nos revendications pour des salaires à la hauteur de notre engagement, compétitifs et assurant une certaine protection de notre pouvoir d’achat.

Dans la convention collective échue (2017-2022), à la fin de l’article RE 1.06 (Rémunération), il est mentionné ceci : Les parties réitèrent leur volonté de générer un contexte qui fait que les salaires soient concurrentiels par rapport à ceux des Universités canadiennes comparables. En 2023, les principes directeurs de notre argumentaire restent fondés sur l’équité, la comparabilité et la compétitivité. Le groupe U-15 est le marché concurrentiel naturel de l’Université de Montréal et la haute direction de notre université utilise régulièrement cette norme de comparaison (udemnouvelles; Budget de fonctionnement 2022-2023).

En se basant sur les conditions de travail semblables dans les universités comparables, au Canada et au Québec, et en tenant compte de facteurs contextuels comme l’indice des prix à la consommation et le coût de la vie, le SGPUM a minutieusement et rigoureusement démontré que les salaires des professeur·e·s de l’Université de Montréal ne sont pas à la hauteur de leur contribution à la mission universitaire. En effet, alors que l’UdeM est classée comme étant la 4e université de recherche au Canada, et le 1er pôle de recherche au Québec avec ses écoles affiliées, les constats suivants s’imposent:

  • En matière de salaires offerts à son corps professoral, l’UdeM est en queue de peloton du U-15.

  • L’évolution de la masse salariale des professeur·e·s de l’UdeM accuse un retard significatif sur celle de la masse salariale managériale (gestion et direction);

  • Il y a une érosion nette du pouvoir d’achat des professeur·e·s.

Fort de ces constats, et de l’analyse d’offres salariales obtenues récemment par plusieurs syndicats universitaires comparables, notre Comité de négociation a déposé des revendications salariales raisonnables et légitimes : une augmentation de 6% (rattrapage et inflation) par année sur une période de 5 ans.

Restons déterminé·e·s et mobilisé·e·s !

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Écart salarial significatif tant face au U15 qu’aux autres universités canadiennes

Chères et chers collègues,

Aux fins de comparaisons salariales, le regroupement des grandes universités de recherche du Canada (U15) est notre groupe de référence. Cependant, on constate que nous sommes même distancés par les autres universités canadiennes.

La figure ci-dessous représente, en bleu, les salaires moyens par rang à l’UdeM, en gris foncé, ceux des membres du U15, et en gris clair, ceux des autres universités canadiennes, sur la base des données de Statistique Canada pour l’année 2021-2022 (professeur·e·s sans fonctions de direction supérieure ; données qui incluent les facultés de médecine).

L’UdeM se classe entre le 34e et le 37e rang en termes de salaires, ce qui contraste avec notre 4e rang sur le plan du volume des activités de recherche, justement célébré par la rubrique « Faits et chiffres » du site web de l’UdeM. Et cet écart ne cesse de se creuser puisque plusieurs universités ont signé des conventions collectives en 2023.

Source : Statistique Canada. Tableau 37-10-0108-01.
https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=3710010801

Soyons déterminé·e·s à redresser la situation, pour un rattrapage à la hauteur de notre travail! 

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Surcharge d’enseignement : sauvegardons des conditions d’enseignement décentes!

Chères et chers collègues,

La FQPPU a compilé des informations sur les effectifs étudiants (EETP) et professoraux en se basant sur les données du Ministère de l’Enseignement supérieur (MES) et du Système d’information sur les personnels des universités québécoises (SYSPER).

Le graphique ci-dessous résume les tendances de ratios étudiant·e·s/professeur·e·s prépandémie à travers le Québec. À noter : les fluctuations au cours du temps sont plus souvent causées par des variations des effectifs étudiants que par des variations des effectifs professoraux.

La conclusion est claire : alors que les universités Laval, Sherbrooke et McGill ont des salaires supérieurs aux nôtres, notre charge de travail en enseignement est plus lourde que dans ces universités québécoises comparables. Comment de tels ratios peuvent-ils ne pas nuire à la mission d’enseignement de l’Université et ne pas contribuer à la surcharge des professeur·e·s ?

Notre protocole de négociation contient plusieurs demandes qui cherchent à remédier à la situation. Pourtant, la direction de l’Université tarde toujours à accepter ces dernières, dont celles sur l’augmentation significative des effectifs professoraux; le soutien à la tâche professorale et le droit pour un·e professeur·e de pouvoir contester rapidement sa charge auprès d’un comité paritaire.

Déterminé∙e∙s, nous le sommes, à sauvegarder des conditions d’enseignement optimales!

L’êtes-vous?!

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Info-Négo : reprise d’une négociation qui tarde à donner des résultats concrets

Chères et chers collègues,

Après une pause estivale, la négociation a repris le 7 septembre et plusieurs séances sont prévues ce mois-ci et en octobre. Toutes les demandes normatives du protocole de négociation adopté par l’Assemblée générale ont été présentées à la direction de l’Université (vous pouvez consulter le protocole de négociation en suivant ce lien). Malgré nos efforts, la négociation a donné lieu à peu de résultats concrets. Voici un bref résumé de l’état actuel de la négociation:

Ententes

Les éléments faisant l’objet d’une entente : l’intégration de la santé psychologique dans le mandat du Comité SST; les enjeux EDI; la clause PSOAR 3.20 (prolongations d’engagement et intégrations); et l’intégration de lettres d’entente déjà convenues entre les parties.

Demandes en suspens

Plusieurs demandes sont en suspens, notamment : la majorité des demandes en lien avec la carrière professorale, dont le maintien des effectifs professoraux; l’appréciation de l’enseignement; le soutien à la tâche professorale; l’augmentation du nombre d’heures d’auxiliariat; la création d’un comité permanent paritaire composé exclusivement de professeur·e·s (dont le mandat principal est de discuter de sujets touchant l’ensemble des professeur·e·s); la lettre d’entente no 7 (réengagement à demi-temps des professeur·e·s de 65 ans et plus).

Demandes refusées

La direction de l’Université a notamment déjà refusé les demandes suivantes :

  • Charge professorale – reconnaissance de la charge d’encadrement: abolition de la franchise annuelle de 1,5 crédits pour l’encadrement aux cycles supérieurs. De plus, la direction de l’Université ne souhaite plus reconnaître l’encadrement des travaux dirigés (lettre d’entente no 13);

  • Création de nouveaux postes;

  • Avantages sociaux : élargissement des conditions de congé différé et d’adoption de mesures de soutien et d’accommodement des professeur·e·s en cas de problèmes de santé;

  • Régime conventionnel et discipline : refus complet des six demandes inscrites au protocole;

  • Liberté universitaire : refus complet des trois demandes inscrites au protocole;

  • Responsabilité écologique et sociale : refus complet des trois demandes inscrites au protocole;

  • Régime de retraite : refus complet des six demandes inscrites au protocole;

  • Disposition générale : refus d’une approche plus collégiale dans différentes instances;

  • Préambule adopté par l’assemblée générale du 26 avril dernier, comportant des enjeux importants pour les professeur·e·s (notamment la collégialité, les libertés universitaires, les relations avec les Premiers peuples, l’environnement et les investissements écosociaux responsables) et dont le texte se trouve à l’infolettre transmise le 4 juillet dernier: refus complet de tous les principes inscrits.

Demandes de la direction de l’Université

En plus de ces refus, la direction de l’Université présente des demandes, dont :

  • Calendrier : élargir la liste des facultés pouvant commencer le trimestre d’automne le 23 août (lettre d’entente no 1);

  • Discipline : restreindre la transparence du processus disciplinaire, les informations transmises aux professeur·e·s et le droit d’accompagnement ;

  • Refus de renouvellement ou de promotion : remplacer le comité d’évaluation par un comité d’appel et modifier substantiellement la procédure, le tout au désavantage des professeur·e·s;

  • AÉR : interdire, sauf autorisation exceptionnelle, d’effectuer une année d’étude et de recherche à l’Université de Montréal.

Force est de constater que la direction de l’Université ne semble pas intéressée à conclure rapidement une nouvelle convention collective avec nous. Le SGPUM continue de mettre de la pression pour améliorer nos conditions de travail et obtenir une nouvelle convention collective le plus rapidement possible. Très prochainement, la question salariale et les autres demandes ayant une incidence monétaire seront présentées à la direction de l’Université.

Continuez à nous lire afin de connaître le déroulement de la négociation : il s’agit de nos conditions de travail. Votre implication est nécessaire et nous comptons sur votre mobilisation.

Cordialement et solidairement,

Le Comité de négociation et le Comité exécutif

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Clinicien·ne·s enseignant·e·s : ratification d’une deuxième convention collective

Chères et chers collègues,

Les clinicien·ne·s enseignant·e·s, de la Faculté de médecine vétérinaire, forment une autre accréditation du syndicat et étaient en négociation depuis près d’un an. À la suite de l’adoption unanime de journées de grève le 13 juin dernier, les discussions avaient progressé ; ce qui a conduit à une entente de principe.

Réuni·e·s en assemblée générale extraordinaire le 14 mars 2023, les clinicien·ne·s enseignant·e·s ont approuvé à l’unanimité l’entente de principe présentée. Nous les félicitons pour leur mobilisation continue et remercions leur comité de négociation pour le travail exigeant accompli.

Nous profitons de cette information pour vous encourager à maintenir votre effort collectif de mobilisation afin que la négociation d’une nouvelle convention collective des professeur·e·s et professeur·e·s sous octroi s’accélère et se conclue avec des gains qui améliorent réellement nos conditions de travail.

Cordialement et solidairement,

Le Comité de négociation et le Comité exécutif

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Notre pouvoir d’achat ramené à un niveau proche de celui d’avant la grève de 2005!

Chères et chers collègues,

En plus des revendications de meilleures conditions de travail, la question de la rémunération est centrale en ces temps de forte inflation, comme vous l’avez vous-mêmes indiqué lors des consultations préparatoires à la négociation de la convention collective. Lors d’un communiqué précédent, nous vous avions informés de notre relégation au dernier rang des quinze principales universités de recherche au Canada (U15) en matière salariale.

Dans le tableau ci-dessous, nous illustrons l’évolution de notre pouvoir d’achat depuis 2005, en dollars constants, et en prenant l’exemple d’un·e professeur·e titulaire au dernier palier de l’échelle salariale. Depuis le début de la pandémie, notre pouvoir d’achat a diminué de plus de 10 %, allant jusqu’à éroder une grande partie des gains de la grève de 2005.

Nous comptons sur votre mobilisation pour que l’Université de Montréal envisage un rattrapage salarial à même de redresser cette situation!

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Résolution dénonçant le projet de loi 23

Chères et chers membres,

Nous vous partageons cette résolution qui a été adoptée à l’unanimité par le Comité exécutif le 23 aout 2023. Vous pouvez consulter le projet de loi 23, qui modifie la Loi sur l’instruction publique et crée l’Institut national d’excellence en éducation, en cliquant ici.

  • CONSIDÉRANT l’abolition du Conseil supérieur de l’éducation;

  • CONSIDÉRANT que l’autonomie et les libertés universitaires constituent des conditions essentielles à l’accomplissement de la mission des établissements d’enseignement supérieur, tel que reconnu notamment dans la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire;

  • CONSIDÉRANT qu’il y a lieu de veiller à ce que ces établissements d’enseignement puissent accomplir leur mission sans contrainte doctrinale, idéologique ou morale;

  • CONSIDÉRANT que le projet de loi 23 ouvre la voie à diverses formes d’ingérence du gouvernement dans les programmes de formation universitaire et la recherche dans le domaine de l’enseignement;

  • CONSIDÉRANT que le projet de loi 23 et les discours qui le promeuvent appellent à un rétrécissement du champ de recherche, à une directivité dans la promotion d’un type de recherche et une mainmise sur la formation universitaire dans le domaine de l’enseignement;

  • CONSIDÉRANT que le projet de loi 23 n’a fait l’objet que de consultations très restreintes auprès des instances universitaires et de la communauté professorale dans le domaine de l’enseignement malgré les implications pour ces dernières.

Il est résolu que le Comité exécutif du SGPUM dénonce fermement le projet de loi 23 et appelle à son retrait en vue de l’organisation d’une consultation plus large des acteurs universitaires dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement afin de résoudre les problèmes visés par le projet de loi, dans le respect de l’autonomie et des libertés universitaires.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Suivi de l’assemblée générale des clinicien·ne·s enseignant·e·s du 13 juin 2023 : entente de principe

Chères et chers collègues,

Suite à l’assemblée générale extraordinaire du 13 juin dernier où les membres ont exercé leur droit d’exercer six jours de grève à être déclenchés au moment opportun, les discussions entre les représentant·e·s des parties se sont poursuivies. De ces pourparlers, il en découle une entente de principe. Les détails de cette entente vous seront transmis lors d’une assemblée générale extraordinaire qui se tiendra en présentiel vraisemblablement dans la première semaine de septembre. Nous vous rappelons qu’en vertu du Code du travail, toute entente de principe doit être acceptée par la majorité des membres de votre unité d’accréditation dans le cadre d’une assemblée où un vote au scrutin secret sera tenu.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Le SGPUM condamne l’agression survenue dans un cours à l’Université de Waterloo

Bonjour collègues,

À l’instar de l’ACPPU et de la FQPPU, votre syndicat condamne avec la plus grande fermeté l’agression survenue dans un cours à l’Université de Waterloo. Nos pensées vont à la professeure ainsi qu’aux deux étudiant·e·s blessé·e·s lors de cet événement tragique. Nous exprimons également notre solidarité à toute la communauté de l’Université de Waterloo et lui souhaitons de se relever rapidement de ce traumatisme.

Cet événement nous rappelle que les universités doivent s’engager résolument à dialoguer avec les associations et syndicats représentatifs de leur communauté afin de promouvoir adéquatement les libertés universitaires et leur articulation avec les enjeux sociétaux.  Dans son mémoire déposé en juin 2021 auprès de la Mission du recteur sur la liberté d’expression  ou dans celui soumis en juillet 2021 à la Commission Cloutier sur les libertés académiques, et  jusqu’à la résolution adoptée par son Conseil syndical en février 2023 et envoyée au recteur de l’UdeM ainsi qu’à la ministre de l’Enseignement supérieur, votre syndicat n’a eu de cesse de plaider en faveur d’une telle articulation.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

Agression au couteau à l’Université de Waterloo : la FQPPU condamne un geste motivé par la haine

Montréal, 29 juin 2023 – La Fédération des professeures et professeurs d’université (FQPPU) exprime sidération et accablement face à l’attaque perpétrée dans une classe de l’Université de Waterloo ayant envoyé une professeure, une étudiante et un étudiant à l’hôpital avec des blessures graves. La FQPPU témoigne par le fait même sa sympathie aux victimes, directes ou indirectes, de cet acte de violence injustifiable, et souhaite aux blessé·es un prompt et complet rétablissement.   

L’agression, commise lors d’un cours en études de genre, aurait vraisemblablement été motivée par la haine selon les enquêteurs. Si cela se confirme, l’attaque s’inscrit en ligne droite avec les discours délétères qui présentent l’université comme un lieu d’endoctrinement « woke », prenant pour cibles certains courants de pensée, certains cours et certain·es professeur·es. À cet égard, la FQPPU condamne sans réserve la misogynie, la transphobie et toute forme de haine qui fondent ces discours, et rappelle que l’université se doit de rester un lieu sécuritaire où l’exploration de perspectives et d’opinions variées est possible et valorisée.

L’ACPPU condamne l’agression au couteau motivée par la haine survenue à l’Université de Waterloo

Ottawa – 30 juin 2023 – L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université (ACPPU) exprime son choc et sa profonde tristesse face à la violente agression dont ont été victimes une professeure et deux étudiants à l’Université de Waterloo hier.   « Nos sincères sympathies vont à la professeure Katy Fulfer, aux étudiants victimes et à leurs familles. Nous leur souhaitons un prompt rétablissement », a déclaré le directeur général de l’ACPPU, David Robinson.   Hier, Mme Fulfer et deux étudiants ont été poignardés par un assaillant pendant un cours sur les questions de genre sur le campus. Les enquêteurs ont déclaré qu’il s’agissait d’un crime motivé par la haine.   « Les salles de classe doivent être des lieux où la sécurité physique du personnel académique et des étudiants est assurée et où l’exploration d’opinions et de perspectives diverses peut être encouragée, a déclaré M. Robinson. Il n’y a pas de place pour la misogynie, la transphobie ou toute autre forme de haine. »   M. Robinson note que cette attaque survient à un moment où les professeurs qui enseignent les études de genre et les cours sur la lutte contre le racisme ont été pris pour cible par des militants et des politiciens dits « anti-woke » dans l’ensemble de l’Amérique du Nord.   L’Association canadienne des professeures et professeurs d’université est le porte-parole national de plus de 72 000 membres du personnel académique et général du pays.    

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Info Négo du 4 juillet 2023 : Nous sommes déterminé·e·s, et vous?

Chères et chers collègues,

L’été est arrivé, 20 séances de négociation se sont tenues depuis le mois de janvier et toutes les demandes du SGPUM ayant un caractère normatif ont été présentées à la direction de l’Université. Bien que plusieurs demandes patronales ou syndicales demeurent en suspens, la question salariale et les autres demandes ayant une incidence financière seront abordées à l’automne.

Plusieurs enjeux de la négociation contenus dans le protocole adopté par l’Assemblée générale se retrouvent dans le texte d’un préambule que le SGPUM a demandé d’insérer dans la convention collective et qui, jusqu’ici, a été refusé par la direction de l’Université de Montréal :

 La présente convention collective a pour but d’établir et de maintenir les meilleures conditions de travail pour les professeur·e·s afin de contribuer pleinement aux objectifs d’excellence en enseignement et en recherche poursuivis par l’Université.

Conformément à la convention collective, les parties s’engagent à poursuivre conjointement ce but : 

  • En favorisant des relations harmonieuses dans un climat d’ouverture, de collégialité et de respect mutuel; 

  • En créant un climat universitaire et administratif favorable au développement de la carrière professorale des professeur·e·s et à la réalisation de leurs fonctions professorales; 

  • En valorisant et soutenant les libertés universitaires des professeur·e·s de même que l’exercice de leurs droits politiques; 

  • En valorisant et soutenant des politiques universitaires intégrant des enjeux sociétaux tels que: 

  • l’équité, la diversité et l’inclusion; 

  • les relations avec les Premiers Peuples;  

  • la protection et la préservation de l’environnement; 

  • la responsabilité écologique et sociale en matière d’investissement. 

Le protocole de négociation adopté par l’Assemblée générale comporte de nombreux enjeux importants pour les professeur·e·s. Considérant les multiples refus de la direction de l’Université, l’affirmation répétée et déraisonnable par celle-ci de son droit de gérance en réponse à plusieurs demandes ainsi que la mise en péril de certains droits des professeur·e·s, votre appui au comité de négociation sera fondamental cet automne.

La négociation reprendra le 7 septembre. Nous sommes déterminé·e·s, et vous?

Nous vous souhaitons un bon été.

Cordialement et solidairement,

Le Comité de négociation et le Comité exécutif

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Suivi de l’assemblée générale extraordinaire des clinicien·e·s enseignant·e·s du mardi 13 juin 2023

Chères et chers collègues,

Le 13 juin 2023, les clinicien·e·s enseignant·e·s se sont réuni·e·s lors d’une assemblée générale extraordinaire portant sur la négociation du renouvellement de la convention collective échue depuis le 31 mai 2021. Rappelons que nos collègues exercent leurs fonctions à la Faculté de médecine vétérinaire (FMV) et qu’une partie importante de leurs tâches comprend l’enseignement dont celui clinique.

Voyant l’impasse particulièrement sur les demandes monétaires, les membres de l’accréditation ont voté un mandat de grève de six jours à être déclenchée au moment opportun. Cette résolution a été adoptée à l’unanimité par les clinicien·e·s enseignant·e·s.

Les membres du Comité de négociation du SGPUM remercient les clinicien·e·s enseignant·e·de leur appui. Par ce vote unanime, les clinicien·e·s enseignant·e·s s’expriment clairement leur message à l’Université. Les clinicien·e·s enseignant·e espèrent que le nouveau doyen de la Faculté et son équipe reviendront avec une offre salariale comblant non seulement l’écart avec les universités comparables, mais qui démontrera aussi une véritable reconnaissance de ce groupe incontournable à la FMV.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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Info Négo du 13 juin 2023 : des refus

Chères et chers collègues,

Notre précédent message vous informait que la négociation, débutée en janvier 2023, était longue, ardue et complexe. En effet, le comité de négociation de la direction de l’Université ne semble avoir ni un mandat clair ni les coudées franches pour prendre certaines décisions et doit consulter ses mandants sur quasiment chaque détail des demandes du SGPUM discuté à la table. Cela étant, il est vrai que le rythme ne peut laisser, à lui seul, présager des avancées possibles à la table de négociation, car malgré tout, l’issue d’une longue discussion pourrait être positive. Or, non seulement le rythme est lent, mais les demandes du SGPUM sont, pour la plupart, refusées. Voici un bref aperçu des principales demandes ayant, d’ores et déjà, essuyé un refus :

Libertés universitaires : l’ensemble des demandes du SGPUM ont été refusées, notamment définir plus précisément les libertés universitaires à la convention collective, créer un comité paritaire qui traiterait des questions spécifiques aux professeur·e·s et obtenir l’engagement de l’Université à soutenir ceux-ci dans l’exercice de leurs libertés universitaires. NON

Régime de retraite : l’ensemble des demandes du SGPUM ont été refusées, notamment obtenir un véritable droit de regard pour les professeur·e·s sur leur régime, la transmission au SGPUM des documents pertinents provenant du comité du RRUM et une représentation du SGPUM à celui-ci. NON

Discipline : assurer la transparence et l’équité procédurale de l’ensemble du processus disciplinaire et administratif à toute instance ou bureau de l’Université et revoir les dispositions concernant le droit d’accompagnement des professeur·e·s. NON

Lettre d’entente : rendre permanente la Lettre d’entente no 7, dont l’objet est le réengagement à demi-temps pour les professeur·e·s ayant 65 ans et plus. NON

Faciliter le travail d’accompagnement des professeur·e·s effectué par le SGPUM : reconnaître explicitement que le SGPUM et ses employé·e·s doivent avoir accès à la plateforme Mon UdeM ainsi qu’aux différents documents concernant les professeur·e·s sur ce portail. NON

Enfin, plusieurs demandes importantes ont été présentées – certaines il y a plusieurs semaines, sinon mois – auxquelles la direction de l’Université n’a toujours pas répondu. Nous vous tiendrons au courant.

Cordialement et solidairement,

Le Comité de négociation et le Comité exécutif

Informations complémentaires

Quand la question salariale sera-t-elle discutée? : Les parties ont convenu de traiter des demandes ayant une incidence monétaire à la suite des demandes normatives.

Quelles sont les demandes du SGPUM? : Le protocole de négociation est disponible sur le site du SGPUM.

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Info négo du 8 juin 2023 : premier bilan : une négociation longue, ardue et complexe

La négociation de la convention collective a débuté en janvier 2023. Lors des 18 séances de négociation s’étant tenues depuis, le comité de négociation a présenté à la direction de l’Université la plupart de ses demandes normatives, sous la forme de 44 propositions écrites. Certaines demandes ont été acceptées, plusieurs ont été refusées et d’autres sont encore discutées. Malgré un ton cordial, il importe de souligner que, plus souvent qu’autrement, obtenir des réponses est un processus long et complexe. Par exemple, la direction de l’Université n’a accepté d’intégrer la santé psychologique comme sujet de discussion au Comité SST – comité prévu à la convention collective – qu’après cinq rencontres et la pression grandissante d’un grief. Aussi, l’entente sur les questions EDI a été conclue trois mois après le dépôt de la demande syndicale. 

Les demandes du SGPUM, adoptées par l’Assemblée générale, sont le fruit d’un processus de consultation des membres et le comité de négociation défend chacune d’elles avec détermination. Pour sa part, la direction de l’Université a, elle aussi, déposé plusieurs demandes, dont certaines touchent aux questions de discipline et d’évaluation des dossiers de promotion. Il ressort des demandes de la direction, une affirmation claire de son droit de gérance. La direction de l’Université explique aussi son refus des demandes syndicales où la parité et la collégialité sont centrales, par ce même droit de gérance.

Deux séances de négociation sont prévues d’ici la fin du mois du juin et le comité de négociation attend des réponses de la direction de l’Université sur de nombreux points, dont la charge d’encadrement. Nous vous écrirons de nouveau, sous peu. 

Cordialement et solidairement,

Le Comité de négociation et le Comité exécutif

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

QUAND LA QUESTION SALARIALE SERA-T-ELLE DISCUTÉE? : Les parties ont convenu de traiter des demandes ayant une incidence monétaire à la suite des demandes normatives.

QUELLES SONT LES DEMANDES DU SGPUM? : Le protocole de négociation est disponible sur le site du SGPUM

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Salaire du U15 : l’Université de Montréal bonne dernière

Le 29 mai 2023 marque l’entrée en vigueur des nouvelles échelles salariales à l’Université Laval, reléguant nos propres salaires à la dernière place de ceux offerts par les quinze plus grandes universités de recherche du Canada (U15).

Un écart de près de 3 900 $ par an en moyenne avec l’Université Laval

Notre salaire de base accuse maintenant un retard de près de 3 900 $ en moyenne sur ceux de nos collègues de l’Université Laval, une institution comparable à tous points de vue à l’Université de Montréal. Cet écart peut atteindre jusqu’à 5 872 $ au palier le plus élevé de l’échelle des titulaires.

Pour un salaire à la hauteur de la qualité de notre travail

La réputation de l’Université de Montréal repose sur notre travail. Il doit être payé à sa juste valeur. Le recul de notre salaire par rapport à ceux du U15 et l’inflation des derniers mois causent une déconsidération de nos efforts. De même, l’atteinte des ambitions d’excellence affichées par la direction nécessite des salaires compétitifs pour attirer les meilleurs talents dans notre institution.

Mobilisons-nous afin d’obtenir un salaire à la mesure de notre contribution à la mission universitaire.

Le Comité exécutif

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CHAL : la débâcle se poursuit! Avisez le Syndicat dès maintenant!

Chères et chers collègues,

La plupart d’entre vous avez reçu votre horaire produit par le CHAL pour la session d’automne 2023. Nous avons déjà eu vent de plusieurs problèmes en lien avec la construction des horaires : conflits entre cours, non-respect des indisponibilités, horaires de fin d’après-midi considérés de jour, utilisation injustifiée de plages horaires incompatibles avec la conciliation travail-vie personnelle ou en conflit avec d’autres volets de la tâche professorale, plusieurs cours dans la même journée, horaires incompatibles avec certaines considérations pédagogiques, etc.

Si vous faites face à ce genre de situation, vous devez d’abord en aviser votre direction par écrit afin qu’elle procède à une demande de changement au bureau du registraire. N’oubliez pas de transmettre ces demandes en copie conforme au SGPUM (sgpum@sgpum.org). Si des problèmes demeurent, nous vous invitons à immédiatement faire appel au Syndicat à l’adresse indiquée plus haut. Nous pourrons alors analyser votre situation et identifier les actions ou recours envisageables. 

D’autre part, veuillez noter que, à la suite du dépôt d’un grief syndical contestant notamment la procédure d’implantation du CHAL, les auditions devant une arbitre de griefs ont débuté hier et elles se poursuivront dans les prochains mois.

Cordialement et solidairement,

Le Comité exécutif

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L’assemblée générale réitère sa confiance pleine et entière au Comité de négociation et élit le Comité exécutif pour l’année 2023 – 2024 + En prime : le bilan de l’année

Chères et chers collègues,

Au cours de l’Assemblée générale annuelle qui s’est tenue hier, les membres ont démontré leur soutien au Comité de négociation par une résolution adoptée à l’unanimité

Attendu que le SGPUM et l’Université de Montréal ont amorcé les négociations pour le renouvellement de la convention collective des professeures et professeurs du SGPUM le 20 décembre 2022;

Attendu que depuis cette date il y a eu 13 séances de négociation;

Attendu que les demandes syndicales déposées à l’Université sont justes et raisonnables et qu’elles expriment l’insatisfaction des professeures et professeurs du SGPUM quant à leurs conditions de travail;

Attendu que l’Université a déposé des demandes qui constituent un recul ou une perte importante dans les conditions de travail des professeures et professeurs;

Attendu que la situation économique existante depuis la fin de la dernière convention collective a pour effet de diminuer considérablement le pouvoir d’achat des professeures et professeurs du SGPUM;

Attendu a situation salariale désavantageuse des professeures et professeurs du SGPUM en comparaison des grandes universités canadiennes (U-15);

Attendu la détermination des professeures et professeurs du SGPUM à ne pas subir de recul dans leurs conditions de travail mais, au contraire, à améliorer ces dernières;

Attendu que plusieurs syndicats universitaires québécois ont conclu des ententes dans les derniers mois à la suite de l’utilisation de moyens de pression.

Il est résolu que les professeures et les professeurs du SGPUM réitèrent leur confiance pleine et entière en leur Comité de négociation et réaffirment leur détermination à :

obtenir les conditions de travail justes et raisonnables auxquelles elles et ils ont droit;

combattre toutes demandes de l’Université constituant un recul dans leurs conditions de travail;

obtenir une convention collective à la hauteur de leur engagement et de leurs attentes et, par le fait même, la reconnaissance de leur rôle fondamental au sein de l’Université;

utiliser tous les moyens de pression qui seront nécessaires pour atteindre leur but.

Les attendus font partie intégrante de la résolution.

Bilan de l’année 2022 – 2023 : consultez-le dès maintenant!

Cliquez ici pour accéder au bilan de l’année 2022 – 2023

Résultat des élections du Comité exécutif

Le Comité exécutif a été élu lors de l’assemblée générale pour un mandat d’un (1) an. Le résultat des élections est le suivant :

  • Présidence: Fasal Kanouté, Faculté des sciences de l’éducation : Département de psychopédagogie et d’andragogie

  • Première vice-présidence: Gilles Fecteau, Faculté de médecine vétérinaire, Département de sciences cliniques

  • Seconde vice-présidence: Dyala Hamzah, Faculté des arts et des sciences, Département d’histoire

  • Membre: Marie Annik Grégoire, Faculté de droit

  • Membre : Philippe Gauthier, Faculté de l’aménagement

  • Secrétaire général: Jean-Sébastien Fallu, Faculté des arts et des sciences, École de psychoéducation

  • Trésorier: Vincent Jacquemet, Faculté de médecine, Département de pharmacologie et de physiologie

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